PHOTO AFP
Chaque semaine qui passe, ou presque, nous apprenons le décès d’un nouveau soldat en Afghanistan. 10 morts entre 2001 et 2007, 74 aujourd’hui, sans compter les 500 soldats ou plus blessés, mutilés. Le tribut payé par notre pays depuis 2007 est trop lourd pour se contenter des hommages qui leur sont rendus et ne pas réfléchir à l’implication de notre pays dans cette guerre.
En 2001, la France a rejoint la coalition des pays engagés en Afghanistan afin de lutter contre le terrorisme et protéger les populations civiles des Talibans. En 2007, par la volonté du président de la République, la France a réintégré le commandement intégré de l’OTAN, et s’est alignée sans condition à la politique américaine de Georges Bush.
Elle s’est re-déployée sur le terrain, prenant en compte la vallée de la Kapisa, zone extrêmement dangereuse où les Talibans mènent le bal. Elle a adoptée aussi la façon de faire américaine : on se bunkérise. Finie la méthode française, qui privilégiait le dialogue avec les populations qui permettait de bonnes relations, de la confiance mutuelle, et souvent d’éviter des attaques grâce aux renseignements ainsi obtenus.
Aujourd’hui on nous annonce un retrait des troupes pour 2014 ! Mais que va-t-il se passer d’ici là ? Les Talibans ont compris qu’ils ont gagné. Les populations civiles aussi, qui pour se protéger n’auront d’autre choix que de les soutenir, de peur de représailles annoncées.
Les soldats français seront encore moins en sécurité, encore plus encerclés. Alors pourquoi attendre ?
Martine Aubry l’a dit : « il n’y a plus de solution militaire en Afghanistan. Il faut une solution politique ». Nos soldats doivent quitter ce pays au plus tôt.
Martine Aubry s’est engagée à opérer ce retrait dès la fin 2012.
Martine Aubry s’est engagée à opérer ce retrait dès la fin 2012.
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