De réunion en sommet, nos dirigeants européens nous donnent le triste spectacle d'une Europe à la dérive, où le politique a cédé la place à la dictature des marchés et a renoncé à son rôle. On se réunit en urgence le dimanche soir avant l'ouverture des bourses asiatiques, on gesticule, on montre ses muscles, mais au final pas de décision, ou alors "plus tard, toujours plus tard ...".
Et pendant ce temps la crise prospère, les banques et les agences de notation dirigent la planète, dictant des politiques d'austérité qui en cassant la croissance ne permettront pas aux pays déjà surendettés de répondre à leurs exigences.
Les peuples paieront. C'est simple, et tragique à la fois. Mais les peuples se rebellent, les "indignés", de plus en plus nombreux, refusent ce diktat. Les révolutions arabes ont ouvert la voie, en Europe, les jeunes et les laisser-pour-compte d'une politique sans avenir se rassemblent et demandent à leurs dirigeants d'être à la hauteur de leurs espérance, de leur combat, de leurs rêves.
Des solutions existent, qui demandent du courage politique, de l'imagination, mais la droite européenne dans son ensemble, et française en particulier, refusent par idéologie les mesures qui permettraient de relancer la croissance, au nom de la sacro-sainte lutte contre les déficits. On va droit dans le mur, on accélère même.
Jusqu'à quand ?
http://www.martineaubry.fr/article/crise-de-la-dette-quelles-mesures-pour-remettre-leconomie-devant-la-finance
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